L'Ayurveda comme traitement médical et celui du cancer

"Science de la vie" en sanskrit, l’Ayurveda puise ses racines dans l’Inde ancienne et les Védas, les quatre livres de la sagesse et de la religion brahmaniques. Son principe est que chaque être humain peut trouver l’équilibre et l’harmonie.

La médecine ayurvédique, issue de la tradition indienne, est considérée comme la plus ancienne médecine holistique du monde.

 

La médecine ayurvédique:

L’exercice de la médecine ayurvédique implique de soigner le malade, non la maladie. Après un bilan ayurvédique personnalisé, le praticien détermine le type de traitement à mettre en place. Fondé sur la diététique, la phytothérapie, le massage ayurvédique, la méditation, la respiration, le yoga ou le chant, ce traitement va vous aider à rétablir et à maintenir l’équilibre entre votre corps et votre esprit.

En Inde, toutes ces techniques sont enseignées à l’université ; il existe des pharmacies, des cliniques, des centres ayurvédiques.


En Europe, la médecine ayurvédique est enseignée dès la 3ème année dans les facultés de médecine suisses, pays dans lequel l’ayurveda est reconnu par le système de sécurité sociale et les mutuelles de sante.

L’Allemagne envoie de plus en plus d’internes (www.ayurveda-academy.org,a l’instar de l’Universite de Rosenberg) en stage de 3 mois dans les différentes universités ayurvédiques de la province du Kerala.

Sans oublier bien sûr les USA où cette pratique médicale est désormais bien implantée.

La France est pour l’instant beaucoup moins ouverte et contrairement aux pays précédemment cités dans lesquels la démarche de connaissance et de diffusion est venue des praticiens eux-mêmes, ce sont les patients français qui osent de plus en plus se soigner par cette médecine, quitte à bousculer quelque peu les habitudes et/ou certitudes de leurs médecins référents.

Mais nul doute, que le pays, qui a vu naître Rabelais, Pasteur, Charcot et a accueilli Freud, ne tardera pas à combler ce retard, avec d’autant plus de curiosité et d’enthousiasme.

 

Le but de l'Ayurveda est triple:le maintien de la santé, la guérison des maladies et la réalisation de soi:

L'Ayurveda décrit l'être humain comme étant composé des cinq Mahabhutas (IAST : mahābhÅ«ta, les cinq éléments), des trois doshas (les énergies de base du vivant), des sept dhatus (les tissus) et des seize shrotas (les canaux qui véhiculent les doshas à travers tout l'organisme).

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Les “humeurs” de l'Ayurveda

Les trois énergies fondamentales dont l'équilibre assure la santé :

  • Vāta : l'énergie cinétique
  • Pitta : l'énergie de transformation
  • Kapha : l'énergie de cohésion.

Ces forces sont présentes à des degrés différents chez chaque individu. Cette doctrine des trois doshas — ou humeurs — est primordiale. Le ou les doshas dominants d'un individu déterminent ses tendances ainsi que ses forces et ses faiblesses. Le vaidya, le médecin ayurvédique, conseille au patient un style de vie en accord avec sa prakriti — son type ayurvédique, mélange des trois doshas — notamment un régime qui lui est bénéfique en l'harmonisant avec l'univers.

Les trois doshas sont composés des cinq Mahabhutas.

  • Les doshas dans les moments de la journée

Les moments de la journée, les saisons, l'âge, tout comme les modes de vie et d'alimentation, ont également une influence sur les Doshas.

  • Les Doshas dans le cycle journalier

La période Kapha: de 6 h à 10 h et de 18 h à 22 h
La période Pitta: de 10 h à 14 h et de 22 h à 2 h
La période Vata: de 14 h à 18 h et de 2 h à 6 h
Kapha: froid, humide, pluvieux (printemps)
Pitta: chaud (été)
Vata: très froid, froid et venteux, froid et sec, changements climatiques rapides et fréquents (automne/hiver)

  • Relations entre doshas et les différents organes du corps
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Les différents diagnostics

Le diagnostic par le pouls est une longue tradition en médecine ayur-védique. Le médecin ayur-védique prend le pouls en posant trois doigts sur le poignet et l'étudie pendant quelques secondes. Le pouls a l'avantage d'être le miroir parfait du corps et de son fonctionnement. Il reflète instantanément tout changement physiologique.

En combinant la prise de pouls avec d'autres techniques de diagnostic, le médecin obtient une image complète de son patient.

Il peut alors prendre les mesures appropriées : conseiller un changement d'alimentation, proposer un nouveau mode vie quotidien, prescrire des préparations aux plantes, anticiper une pathologie rampante asymptomatique.

Au final, comme nous l’avons vu, l’éventail des plantes ayurvédiques permettant de lutter contre le cancer est large. S’ajoute également le compose
breveté SJ 29 développé par notre Centre.

C’est donc en combinant ce type de diagnostic global a l’imagerie médicale et aux différentes thérapies ayurvédiques, que notre centre arrive, peut etre
plus qu’ailleurs ,à limiter les effets secondaires des traitements conventionnels de chimiotherapie, mais aussi et surtout ,à obtenir des guérisons et
rémissions plus nombreuses et plus longues .Ce parfois pour des cas juges désespères par la medecine allopathique .

Les plantes médicinales ayurvédiques de longue date reconnues pour leurs effets

Rappellons aussi ,qu’il n’y a aucun hasard si beaucoup de molécules de chimiothérapie classique qui ont été développées depuis les années 70, proviennent de plantes . C’est le cas de plus de 25 % des molecules de chimiothérapies de ces 20 dernières années . 25 autres pourcents sont des molécules issues de dérivés botaniques (modifiés par synthèse organique afin de greffer certains centres actifs). 9 dérivés de ces plantes ont permis le developpement des molécules de chimiothérapie suivantes :

  • Vinblastine,vincristine,
  • Etoposide, teniposide
  • Taxol,taxotere,
  • Navelbine, topotecan,irinotecan.
  • Hydroxycamptothecin, ,ddetrandrine, lycobetaine,indirubin
  • Colchicinamide, curcumol,curdione,gossypol et l' hommoharringtonine

sont en effet des dérivés directs de plantes, qui pour certains sont prometteurs et n’ont toujours pas livré leurs secrets et potentiels.

Les plantes ayurvédiques sont particulièrement ciblées pour leur potentiel par les acteurs de la médecine allopathique, au point que l’on assiste régulièrement à des tentatives de bio piraterie de la part de laboratoires universitaires et d’industriels.

Ce fut le cas pour le curcumin. En effet, le centre médical de l’Université du Mississippi a déposé en 1993 , un brevet auprès de l’United States Patent and Trademark Office afin de s'approprier l'emploi du curcuma, une plante herbacée aux vertus therapeutiques. Le brevet fut contesté par le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle de l’Inde, au motif que les praticiens traditionnels ayurvédiques connaissaient déjà les propriétés thérapeutiques de la substance depuis des siècles, ce qui faisait de ce brevet un cas évident de biopiraterie.

Afin de remédier au pillage de son savoir traditionnel par les laboratoires pharmaceutiques, le gouvernement indien a démarré un projet pharaonique de recensement du savoir-faire en matière de médecine traditionnelle et 250 000 formulations ont déjà été répertoriées. Des centaines de scientifiques épluchent les traités anciens de médecine ayurvédique pour y recenser les vertus déjà éprouvées de fruits ou de plantes médicinales. Cette « bibliothèque numérique du savoir traditionnel qui compte 30 millions de pages a déjà permis d'annuler de nombreux brevets. La demande déposée notamment en 2007 par le laboratoire pharmaceutique chinois Livzon auprès de l'Union européenne et qui concernait l'utilisation de la menthe et de l'Andrographis (échinacée d'Inde) dans le traitement de la grippe aviaire a été ainsi rejetée.

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin …sur la medecine ayurvedique, nous vous conseillons la lecture de plusieurs thèses de doctorat de médecine ou de pharmacie de Facultés Françaises ou francophones. Il est a noter de nombreuses etudes sur l’Ayurveda a la Faculte de Pharmacie de Strasbourg, sous l’impulsion d’un corps professoral averti et du Professeur Jean-Marie Pelt notamment.

A ce sujet nous vous recommandons le contenu du lien suivant: http://ethnomedecine.free.fr/index.html

Thèses de doctorat et mémoires sur la médecine indienne (depuis 1981) :

  • BRACHET Isabelle, contribution à l'étude des médecines traditionnelles : l'Ayurveda en Inde à la fin du Xylème siècle. Thèse de doctorat en médecine, Faculté de Médecine Paris Ouest, 1987, 224 p.
  • BRACHET Isabelle, une approche orientale et traditionnelle du "domaine psy": l'Ayurveda. Mémoire de psychiatrie, CES, Université de Paris 5, 1988. - CAILLAT Michel, Les médecines indiennes et leur rapport avec la philosophie du yoga et le hatha yoga. Thèse de doctorat en médecine, Faculté de médecine de Marseille, 1981, 112 p.
  • CHEVALIER Hélène, introduction à la médecine indienne traditionnelle ou médecine ayurvédique. Éléments en rapport avec la dermatologie. Thèse de doctorat en médecine, Faculté de médecine de Paris Lariboisière Saint-Louis, 1985, 108 p.
  • DESCLAUX Alice, Médecine traditionnelle et développement : la place de la médecine ayurvédique dans le système de santé indien. Thèse de doctorat en médecine, Faculté de médecine de Toulouse, 1986.
  • GIROLLET Gaël, L'Ayurveda hic et nunc. Mémoire de Maîtrise d'Ethnologie. Université Marc Bloch, Strasbourg, 1999, (3)-133 p.
  • HUGUET Gérard, Étude sur les soins palliatifs en Inde aujourd'hui. Bordeaux, U.F.R. de Santé Publique, 1992, 20 p.
  • HUGUET Gérard, La médecine indienne traditionnelle et la fin de la vie : considérations éthiques et médicales, intérêt pratique actuel. Thèse de doctorat en médecine, Université de Bordeaux II, 1993, 101 p.
  • MACIUK Alexandre, Les plantes nootropes de la médecine traditionnelle indienne : les plantes Medhya dans l'Âyurveda. Thèse de doctorat en pharmacie, Université Louis Pasteur, Strasbourg, 2001, (10) - 217 p.
  • MAZARS Sylvain, Le Bouddhisme et la médecine dans l'Inde Ancienne. Mémoire de Maîtrise d'Histoire, Université Marc Bloch, Strasbourg, 1999, 110 p.
  • MAZARS Sylvain, L'éthique et la médecine dans le Bouddhisme Ancien. Mémoire de Diplôme d'Études Approfondies en Histoire, Université Marc Bloch, Strasbourg, 2000, 82 p.
  • PENY J.M., Approche des principes fondamentaux de la médecine ayurvédique. Thèse de doctorat en pharmacie, Faculté de pharmacie de Nantes, 1986, 345 p.
  • TAMBY Indira, de la médecine traditionnelle indienne : de l'Antiquité au Moyen-âge. Thèse de doctorat en médecine, Faculté de médecine de Montpellier, 1989, 111 p.

Sans oublier, la visionnaire et courageuse thèse de doctorat en médecine du Dr Sophie Beall de l’Université de Toulouse, thèse en Santé publique sur « la réduction des dépenses de santé par l’Ayurveda » qui a été présidée par l’ancien Ministre français de la santé, le Professeur Douste-Blazy.

A l’heure où les discussions budgétaires sur les différents systèmes de santé se multiplient, une redécouverte de cette étude et de ses conclusions n’en serait que plus pertinente.

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